• Jeffrey Eugenides : "En fait.."

    Continuons la série des berlinois d adoption par Jeffrey Eugenides. Romancier américain de talent, il est attendu au tournant après "Virgin Suicides", son roman adapté au cinéma par Sofia Coppola avec Kirsten Dunst. Middlesex arrive en 2003 et est salué par la critique. Il souffrira peut être juste un peu de la sortie simultanée des Corrections de J Franzen, qui lui ravira la place de grand roman de ce début de siècle. Si Middlesex se situe en grande partie à Berlin, ce n est pas un hasard. Son auteur s y est installé au début du nouveau millénaire et y a écrit une bonne partie du roman. Voyons ce qu il en pense : "Eugenides: As a person with a family, it's a much easier place to live than New York, which is why we stay: because we have a daughter. There are lots of parks there...it's just an easier town. It's cheaper; we have a bigger house, which makes it easier for my wife and I to have work studios in the house. Things like that. I think it's always good to be outside of your country if you want to see it more clearly, and I've enjoyed that, but mostly it's just been a good place to work while I was finishing Middlesex. " Bon d accord, mais pourquoi Berlin? Voyons une autre interview traduite en francais : "En fait, j'ai reçu une bourse du gouvernement Allemand, mais je ne veux pas passer le restant de ma vie là bas : j'y suis resté quatre ans, et quand la bourse est arrivée, je suis allé à Berlin." Ah, d accord. Bon, en fait, il est venu pour le pognon. Remarque c est aussi une raison qui a du sens... Ca ne nous empêchera pas de continuer à le lire. Il dira quand même: "Berlin hat mich gerettet", l a sauvé de quoi? De la pression des éditeurs new yorkais.

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