
C est une légende du rock qui montait mardi soir sur la scène du Tempodrom, chapiteau à deux pas de Potsdamer Platz, sur les friches laissées par l ancien parcours du Mur de Berlin.
Le sujet n était pas des plus légers: première interprétation scénique par l "Ange noir" de son chef d oeuvre maudit de 1973, "Berlin", dans la capitale du même nom. "Berlin" avait recu à sa sortiela mention spéciale par le magazine Rolling Stone d'album rock le plus déprimant de tous les temps.
Ce que cela donne sur scène, est difficile à dire : d abord parceque je n y étais pas, le prix des places et l âge du combattant étant deux données chiffrées suffisament dissuadantes. Ensuite parceque les traces trouvées sur le Net
"là",
"là" ou
"là" sont tellement différentes que le mystère reste entier: amour / haine, Lou Reed n est pas le premier héros vieillissant du rock à déclencher ces réactions. Même dans ses fans, peu en commun entre la période Velvet Underground et celle de New York.
Berlin la ville, Lou Reed l avait choisie sans la connaitre comme lieu du drame entre Jim et Caroline, pour la force symbolique de sont histoire, du Mur : «als Metapher für Eifersucht, für Zorn und Sprachlosigkeit». Les interviews récentes ont même été l occasion de
"faire taire",
aux berlinois les rumeurs qui le donnaient visiteur fréquent de l appartement mythique de Bowie et Iggy Pop au 155 de la Hautpstrasse. Par contre il est visiteur fréquent de la désormais fameuse piscine de Wim Wenders...
A approfondir dans le dossier fleuve élaboré par Le Monde à l occasion de la tournée qui passait la semaine dernière par le Palais des Congrès:
C est aussi l occasion idéale d une dédicace à une autre LOU, née ce matin vers 6 heures. Guilhem et Gio sont déjà très fiers.