
La semaine dernière avait lieu un grand mariage en France. Le dîner fut succulent. Les conversations avec les voisins écossais et belges animées. Au moment de partir, l envie m a même pris d échanger nos adresses avec les plus sympathiques, tout content à l idée de garder contact via le net.
J évoque alors
"LinkedInk" et
"Xing" pour étaler ma science webesque sur la révolution en marche des sites sociaux. Mais c est Allister qui a fait échec et math : "T es pas sur
"Facebook"?".
C est clair. Même depuis Berlin et ultraconnecté, le continent souffre toujours d un train de retard sur les anglosaxons londoniens. Comme pour les sorties de films. Alors que Berlin se XING, London est déjà sur FaceBook.
Berlin est en train de s extasier sur XING car ce site de networking professionnel multiplie les gadgets (skype, mail, forums), et surtout il ose rajouter la photo des inscrits, ce qui crée une première insertion depuis le monde professionnel vers la sphère privée. Accessoirement il est d origine allemande, de Hamburg.
Mais la révolution Facebook
"semble aller plus loin". La page de chaque utilisateur devient un porte d entrée vers sa vie, à la fois familiale, culturelle et professionnelle. Et sans un clic chacun peut recevoir directement les dernières informations sur ses amis. Un savant mélange de Outlook, flickr, linkedIn.
Jusqu où? Le maintien de plusieurs profils sur les différents concurrents commence déjà à vite prendre une matinée de boulot, alors quand est ce qu on bosse?
Et pour ce qui est du résultat, les cyniques disent déjà: le problème c est que quand on se retrouve avec ses amis, on n a plus rien à se dire, on sait déjà tout ce qu ils font!
Mais pour l instant réjouissons nous de l arrivée prochaine de Facebook à Berlin. Et des nouveaux amis écossais.