Cette histoire je vous l ai tous raconté; Katharina, ma coloc, ma mietbewohnerin en 98 A Prenzlauer Berg, m avait révélé son parcours incroyable: la parallèle d un reve de petite fille star du volley ball en DDR qui alla jusqu au sommet de la médaille d or à MOSCOU en 1980, avec une seconde vie cachée, celle des anabolisants, des piqures, et bientot des blessures, puis bien vite de l abandon. Alcoolisme, femme battue, en chaise roulante, la pente a été interminable à remonter, mais son mètre quatrevingt dix dégageait un sérénité et un détermination sans faille pour lutter contre la douleur physique encore quotidienne

Je l avais presque oubliée, et voila qu elle ressurgit... avec un film projeté à la Berlinale! Katharina a réussi à mettre en images son témoignage qui sort symboliquement alors que les controles continuent à faire des dégats à Turin.

Longue carrière à celle qui incarnait pour moi le Berliner Schnauze.