• C est pas si souvent qu on se marre non plus. Toute personne qui a expérimenté l intégration dans une autre culture reconnaitra qu une étape est franchie, quand on peut faire des blagues avec la langue de l autre (oui d accord : en utilisant la langue de l autre). Mais plus dur encore est de trouver un comique local pour nous faire rire. Essayez de contenter des francais avec l italien Toto, des allemands avec Coluche. J étais content d avoir trouvé au bout de 3 ans LORIOT, qui fait partie en Allemagne du patrimoine. Mais c est pas vraiment ma génération. C est donc avec une grande joie que je vous présente
    "Jürgen Kuttner", . Le monsieur est visiblement connu dans les milieux autorisés, Berlinois de L Est convaincu (d aucuns disent qu il aurait flirté avec la Stasi), et le "Kult" Jürgen se permet même d occuper une fois par an la Volksbühne pour une rétrospective de ses sketches : A quoi ressemblent ils? Des intros interminables, un débit à couper le souffle, qui débouchent sur des découvertes musique, art et autre pastiches souvent issus de YouTube. On pense au mythique Rapido avec Antoine de Caunes, et on se dépèche de retourner voir le reste, tous les sketches sont disponibles depuis le journal Netzeitung. Du vrai rire2.0. Comme le talent n est pas récompensé, la notoriété du papa est aujourd hui largement dépassée par celle de sa fille et animatrice TV,
    "Sarah Kuttner" (que j aurais mieux fait de mettre en photo du post si j avais fait la course a l audience, mais vous voyez, je suis fair). Animatrice de Viva, elle n a pas résisté au rachat par MTV et attend les prochains contrats. Mais continue de remplir les unes des magazines...

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  • C est une légende du rock qui montait mardi soir sur la scène du Tempodrom, chapiteau à deux pas de Potsdamer Platz, sur les friches laissées par l ancien parcours du Mur de Berlin. Le sujet n était pas des plus légers: première interprétation scénique par l "Ange noir" de son chef d oeuvre maudit de 1973, "Berlin", dans la capitale du même nom. "Berlin" avait recu à sa sortiela mention spéciale par le magazine Rolling Stone d'album rock le plus déprimant de tous les temps. Ce que cela donne sur scène, est difficile à dire : d abord parceque je n y étais pas, le prix des places et l âge du combattant étant deux données chiffrées suffisament dissuadantes. Ensuite parceque les traces trouvées sur le Net
    "là",
    "là" ou
    "là" sont tellement différentes que le mystère reste entier: amour / haine, Lou Reed n est pas le premier héros vieillissant du rock à déclencher ces réactions. Même dans ses fans, peu en commun entre la période Velvet Underground et celle de New York. Berlin la ville, Lou Reed l avait choisie sans la connaitre comme lieu du drame entre Jim et Caroline, pour la force symbolique de sont histoire, du Mur : «als Metapher für Eifersucht, für Zorn und Sprachlosigkeit». Les interviews récentes ont même été l occasion de
    "faire taire", aux berlinois les rumeurs qui le donnaient visiteur fréquent de l appartement mythique de Bowie et Iggy Pop au 155 de la Hautpstrasse. Par contre il est visiteur fréquent de la désormais fameuse piscine de Wim Wenders... A approfondir dans le dossier fleuve élaboré par Le Monde à l occasion de la tournée qui passait la semaine dernière par le Palais des Congrès:
    Lou Reed, l'esthète dans "Berlin"
    LE MONDE | 23.06.07
    © Le Monde.fr
    C est aussi l occasion idéale d une dédicace à une autre LOU, née ce matin vers 6 heures. Guilhem et Gio sont déjà très fiers.

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  • La semaine dernière avait lieu un grand mariage en France. Le dîner fut succulent. Les conversations avec les voisins écossais et belges animées. Au moment de partir, l envie m a même pris d échanger nos adresses avec les plus sympathiques, tout content à l idée de garder contact via le net. J évoque alors
    "LinkedInk" et
    "Xing" pour étaler ma science webesque sur la révolution en marche des sites sociaux. Mais c est Allister qui a fait échec et math : "T es pas sur
    "Facebook"?". C est clair. Même depuis Berlin et ultraconnecté, le continent souffre toujours d un train de retard sur les anglosaxons londoniens. Comme pour les sorties de films. Alors que Berlin se XING, London est déjà sur FaceBook. Berlin est en train de s extasier sur XING car ce site de networking professionnel multiplie les gadgets (skype, mail, forums), et surtout il ose rajouter la photo des inscrits, ce qui crée une première insertion depuis le monde professionnel vers la sphère privée. Accessoirement il est d origine allemande, de Hamburg. Mais la révolution Facebook
    "semble aller plus loin". La page de chaque utilisateur devient un porte d entrée vers sa vie, à la fois familiale, culturelle et professionnelle. Et sans un clic chacun peut recevoir directement les dernières informations sur ses amis. Un savant mélange de Outlook, flickr, linkedIn. Jusqu où? Le maintien de plusieurs profils sur les différents concurrents commence déjà à vite prendre une matinée de boulot, alors quand est ce qu on bosse? Et pour ce qui est du résultat, les cyniques disent déjà: le problème c est que quand on se retrouve avec ses amis, on n a plus rien à se dire, on sait déjà tout ce qu ils font! Mais pour l instant réjouissons nous de l arrivée prochaine de Facebook à Berlin. Et des nouveaux amis écossais.

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  • Ayest on a enfin essayé le resto minibuzz de MItte Nord, le
    "Alpenstueck". Ouh c etait bon. De la "Heimatküche" comme ils disent ici, comme à la maison, du moins quand ta maison est entre le sud de l Allemagne et l Autriche. La carte est simple, 3*3, 3 entrées, plats, et desserts, et oscille entre schnitzel raffinées, foie et truite saumonée, le tout avec une finesse qu on n associe pas forcément à la cuisine de ces régions. Même les spaetzle sont un régal. Bon c est un peu cher. Mais c est un peu le quartier qui veut ca: "Mitte ist die Lage; Preise sind oben" <script src="http://www.google-analytics.com/urchin.js" type="text/javascript"> </script> <script type="text/javascript"> _uacct = "UA-2093685-1"; urchinTracker(); </script>

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  • Verdammt, on vient de louper une expo à coté de chez nous dans la
    "galerie Schuster" de la Garten strasse. Dommage ca avait l air sympa.

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