• Meme si il ne reste plus beaucoup de temps pour les posts en ce moment, ca serait une faute de ne pas mentionner ici la bonne nouvelle de la rentrée musicale 2006 et une source constance de bonne humeur du matin: Les Arctic Monkeys.

     

    On peut trouver le beat un peu bourrin, le groupe pas mur, l enregistrement brouillon, il restera toujours au moins trois moments ma-giques dans l album:

    - l intro de "I bet you look good on the dancefloor", meilleure intro de tatapoum depuis... les Pixies

    - le pont de "Tales of San Francisco", apres les paroles suspendues "love is not only blind but deaf"

    - les paroles du tardif "Certain Romance"

     

    Il n y en a qu un qui doit se faire tout petit à l heure qu il est, c est Emmanuel Tellier (co fondateur des Inrocks et journaliste a Télérama, voir le lien ci dessus vers l article), qui en descendant en flèche l album se retrouve satellisé encore plus loin de la sphère des critiques crédibles. Guilhem, lui, a su changer d avis (juste à temps).

     

    Et la consécration finale venant, comme on le sait des reprises, on se félicite à l avance de voir apparaître sur la face B du prochain Single des Sugababes un cover d "I bet you look good on the dancefloor". Divine et saine croisée des genres entre rock et pop.


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  • Il y a à peu près un an je m étais arrêté sur un film de la Berlinale, Stadt als Beute (voir la), et vous lecteurs masculins vous etiez sans doute arrêtés un peu plus longtemps sur la jolie fille a gauche de l affiche, Julia Hummer. Entre temps, d autres films marquants (Gespenster) et un vrai groupe (Julia Hummer and Too Many Boys) et premier album plus loin, la petite est en train de devenir à vitesse grand V une icône incontournable de la scène rock. Une sorte de Vanessa Paradis.. juste en mieux (et c est un fan de Joe le Taxi qui parle). La liste de morceaux choisis hier soir dans Kassettendeck sur RadioEins impose le respect. A découvrir de toute urgence.

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  • Pour finir une semaine tres musicale (il faut bien se consoler d etre trop loin du Festival des Inrocks), nous etions hier soir a la Postbahnhof pour voir BRMC, Black Rebel Motorcycle Club. Si retrouver un ambiance de rock pure et dure (Tatoos, cuir et tête de mort) était un vrai plaisir, retourner dans la Postbahnhof le fut moins: cette salle est vraiment une grosse daube, et le son fut une fois de plus très limite (comme le confirment tous les commentaires blogueurs ce matin, à commencer par le site officiel en lien ci dessus).

    Mais venons en à la musique; je sais pas si je dois vous parler de la premiere partie GLISS, si ce n est pour m etonner que le top du tendance a Los Angeles semble etre de faire des guitares a la Bono; super. BRMC quant à eux devaient résoudre l equation delicate de rendre sur scene une somme d albums tres differents, le nouveau et tres americain HOWL s opposant aux deux premiers et plus anglais albums soniques qui les ont rendu celebres.

    Je dirais mission accomplie, car arriver sur scene seul avec guitare harmonica, meme Noel Gallagher n a jamais ose, et faire monter la sauce en quelques titres jusqu au trio gagnant "whatever happened to my rocknroll (punk song)" "white palms" et "Howl", ces types sont definitivement dignes de reprendre le flambeau la ou les Jesus and Mary Chain l ont laisse (meme logique de duo masculin, meme attitude scenique). Les gens qui aiment OASIS et ont grandi avec Dylan devraient porter des TShirts Black Rebel avec des tetes de mort; voila c est dit.


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  • J etais pourtant en pyjama (bah oui comme tous les soirs vers 20h en ce moment, quoi) quand le téléphone a sonné, mais quiconque a vécu la vie à l étranger sait qu une loi fondamentale de l intégration en milieu hostile dit ceci : on ne refuse JAMAIS l invitation d un autochtone.

    En l occurence, c était en plus pour le très prisé concert de Coco Rosie et Scout Niblett à la Volksbühne, venant du rock buddy Stefan (check out ses dernières oeuvres via le lien ci dessus, le type écrit des critiques de vinyles à 300 exemplaires de la scène lofi finlandaise, le tout pour un site hébergé à....Tulsa, OK).

    Et le concert? Outre une foule complètement à la hauteur du lieu tendance  qu est le théâtre suscité, Scout Niblett s est disons.... chi... dessus. Dommage, l écorchée puise sur le papier autant à PJ Harvey qu à Kurt Cobain, mais le tout sans grand charme et avec une énorme dose d autosatisfaction (voir ses solo de batterie digne d un paraplégique). Pourtant j adorais le nom, Scout Niblett, sur le principe.

    Coco Rosie livrent quant à elles un show bien agrémenté de feedback, beatbox, streetdance et vidéo itinérante qui rendait très bien sur l écran géant de la grande salle. Je me serais bien contenté parfois d une version plus édulcorée des accords de guitare enivrants, mais le tout tourne plutot comme un happening collectif, avec ses lourdeurs passagères.


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  • Mon dieu que j aime quand des albums commencent comme ca: un vrai morceau qui vous fait rentrer dans le décor, laisse pointer les instruments qui feront le son de l album, la voix qui se fait attendre, puis une montée en puissance ....avant un nouveau calme qui vous laissera rentrer dans l album dans le mood: une INTRO. Une intro comme Station Approach sur le dernier ELBOW, je crois que je n en avais pas entendu d aussi bonne depuis celle d OK Computer.
    Ca et beaucoup d autres choses (une voix rare, meme si tres proche de Peter Gabriel, des monuments de mid tempo, une ambition bien au dela de l indie pop) font de LEADERS of the FREE WORLD mon album de la rentrée; et je sais meme pass i je vous le copierai parceque le DVD supplément qui accompagne le CD justifie largement l achat de l original.

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