• Vanessa Beecroft, "performantiste" d origine italienne spécialiste des culs nus, a présenté vendredi dernier une nouvelle oeuvre, VB55, à la médiatique Neue Nationalgalerie de Berlin (lieu du MOMA 2004).

    Que retient la presse locale : Les heures de queue. Doit on en déduire que l allemand est plus choqué par le manque d organisation que par le nu intégral?


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  • Enfin trouve l occasion d aller voir l exposition Kubrick au Martin Gropius Bau. Forcement un dimanche de fin de berlinale, c etait pas une idee revolutionnaire et les salles etaient bondees, mais l enchainement d une piece par film offre un complement au film "A life in Pictures" (merci babou), visible avec un peu de chance les jours de semaine dans le meme musee. Les pieces les plus intriguantes sont celles qui racontent Napoleon Aryan Papers et A.I., les projets non realises de Kubrick. La piece ou j ai passe le plus de temps est evidemment celle... d Eyes Wide Shut. Un must pour les fans, et pour finir une dissection chirurgicale de l approche musicale du maitre, ca donnerait presque envie d ecouter du Legiti

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  • Petite folie ce mercredi, j ai paye un billet de cine beaucoup trop cher pour aller faire une seance de la Berlinale, et me payer ma petite dose de frissons a osciller entre les porteurs de badge access all areas; tout ca pour aller voir un "petit" film berlinois nombriliste, Stadt als Beute (berlin stories, la ville comme proie). Eh bien c etait pas mal du tout , tout d abord grace a une bonne bande son notamment signee par les suscites Kissogram, ensuite parce que SaB fait partie des rares films allemands avec des dialogues a la fois fins et droles. Et le petit plaisir etait de le voir dans les sous sols de la Potsdamer Platz alors que la scene cle du film se passe dans la fontaine juste au dessus de nos tetes. Le film a beau etre un brulot denonciateur de la merchandisation de Berlin, il est suffisament juste pour devenir d ici quelques annees, quand on voudra se souvenir des mutations de la capitale, la trace "commerciale" de ce qu il denonce.

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  • Vous l aurez compris, ici a Berlin, Noel, c est deja parti. Ambiance gateaux, marchés, sapin. C est donc par spécialement dans le mood ultraviolence mais plutot motivé par un rattrapage in extremis sur la liste des films vus cette année que je suis allé louer hier soir ELEPHANT de Gus Van Sant (oui, LA Palme d Or).

    Le résultat est surprenant, et cela principalement parce que tous les choix de scénario et de forme vont a l inverse des attentes pour un sujet aussi dur et violent : Les couleurs sont chaudes et reposantes, les scenes longues, le montage quasi absent. Gus Van Sant choisit donc un sujet tres politique et decide d en faire une oeuvre purement artistique. On en sort donc aucunement avancé sur les causes ou les détails de l événement, mais en hypnose..

    ..ou endormi. D aucuns diront long, lent, vide voire chiant, ils n auront pas forcément raison mais par non plus tout a fait tort. En tous cas un authentique moment d adolescence saisi par Gus Van Sant, sans doute grace a l aide d harmony Korine, comparse du politically tres incorrect Larry Clark.

    Le DVD est réussi avec un disque supplémentaire entier pour la génèse du film, interview de GVS, une version intégrale du Elephant de Clarke, court metrage TV objet de culte pour Harmony Korine qui a énormément influencé dans la forme Gus Van Sant, et la tronche de S.Kaganski en commentateur scolaire.


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  • Un tout nouveau musée d art moderne qui enthousiate meme les critiques blasés de la bouillonnante capitale allemande vient d ouvrir, rassemblant peintures, sculptures et photographies. Et en plus c est juste a coté de chez nous. De quoi vous donner envie de (re)venir nous voir!

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