• Qui vit depuis plus de deux trois jours à Berlin se trouve obligé de faire assez vite un choix cornélien, manichéen de ceux qui vont dicter ensuite votre vie pour des années lumière, qui vont vous classer définitivement dans un camp, qui vont conditionner votre facon de manger, de regarder la TV, de sortir, de lire et d écouter de la musique, de vous habiller et de vous mobiliser. Vous voyez ? mais si! ZITTY OU TIP, les deux citymagazines de la capitales, qui dictent les tendances.
    En gros, pas d équivalent au système francais où aucun citymagazine n´a réussi à percer à Paname. Le TIP se rapproche d´un TimeOut, généraliste et oecuméniquement correct, complet, impartial. Les bureaux se situent à Schöneberg, quartier lui aussi tellementmélangé qu´il finit par en manquer d´ame. Le ZITTY, quant à lui, taille plus dans le roc, n´hésite pas devant les couvertures politiques, fait table rase volontaire sur les informations mainstream pour se concentrer sur ce qui fait la particularité de la capitale allemande. Bureaux à Kreuzberg.
    Et nous? Raté. Underground et culturophages, on achète les deux.

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  • On n est pas les seuls a betterlivingthroughgermany. La jeune prodige Cecile Belmont réside à Berlin et truste avec son label tous azimuths les magasins tendance de Mitte et PrenzlauerBerg.
    Lien sur le site, avec un petit faible pour la collection CINEMA

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  • Claque, choc, on a meme lu un deplace TSUNAMI pour caractériser le vote francais contre le traité constitutionnel. Au delà des idéaux, car c´est surtout de cela dont il semble s´agir, il reste que l´image des francais en prend un sacré coup de ce côté du Rhin.
    Il est bien loin le temps où des petits francais fievreux osaient arborer le maillot tricolore au lendemain d´une victoire en finale de la coupe 98 qui avait su imposer le respect. Ce lundi matin, c´était au mieux avec des sourires accusateurs, sans parler des ricanements qu´ont été accueillis les francais de l´étranger au travail.
    Reste à espérer, ce que je souhaite à tous mais dont je doute, que les grandes idées derrière les moins honteux des représentants du non (un monde des gentils, en gros?) trouve des voies de concrétisation, et, avant cela, des alliés en Europe pour démarrer un nouveau projet. Il faudra faire vite car le deuxième camp du non (Angleterre, Pays Bas, à qui le tour?) a déjà des choses sur le grill.

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  • Celle la et puis apres j arrete les posts de concert, de toute facon on n a plus de babysitter et le retour de Marion est annule, donc a ce train la c est tricot.... ARCADE FIRE donc, de retour a Berlin quelques semaines seulement apres un premier concert enflammé, c est cette fois ci a la nouvelle POSTBAHNHOF de Friedrichshain que les fans s etaient donnes rendez vous. Public conquis donc, et meme le violoniste du groupe a gagné son public en premiere partie solo, meme si sur le tard grace a son rappel cover de Mariah Carey.
    Puis arrive la smala, une vraie bande surexcitee dont l orthodoxie musicale jure positivement avec un savoureux bordel ambiant, grimaces, percus jouees sur tout ce qui resonne, y compris les amplis. Les morceaux oscillent entre le trop flute de pan et le magnifique, les violons sont a peu pres inégalés dans mes souvenirs de rock, la voix du chanteur persuade bien plus que sur disque, le tout agrémenté d un vrai show. Et si on compare généralement ce type de désordre à une innocence juvénile, les tenues légèrement cravatées et endimanchées donnent un indice: Arcade Fire secoue la scène rock parcequ il ne font pas les enfants qui jouent aux grands, mais ressemblent plus a du troisieme age du rock qui aurait retrouvé la clé des champs, et revisiterait des décennies d héritage rock, de Bowie aux Pixies, remontant meme jusqu aux folklores americains.
    Original et convaincant, meme si la densité du concert laisse entrevoir des trucs et manies pour faire s emporter les morceaux qu il va falloir vite renouveller.
    Dans l engouement, diebertranden vous offrent meme le lien vers une version integrale d un concert hollandais (c est en cliquant sur le titre). Enjoy

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  • L evenement a comme prevu secoue la ville, mais heureusement sans complications. L ouverture du monument a la memoire de l holocauste a ete inaugure puis ouvert au public dignement, apres que la manifestation neonazie du 8 mai ait ete deplacee a Alexanderplatz puis annulee grace a l efficace contremanif antifachiste.
    Apres une visite sous le soleil, qu en ressort il? Les denivellations et les allees etroites fournissent a la fois isolement et place pour tous les visiteurs, ce qui est en soit une reussite. Cote sens, l architecte insiste sur le cote non symbolique de son oeuvre.
    Mais le plus grand choc pour des presque berlinois, c est que l ouverture du denkmal offre une nouvelle persperctive pour parcourir le quartier passionnant qui l entoure... Preuves en photo dans la galerie

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