• Bonnie Prince Billy Passionskirche

    Cette fois il était hors de question de rater ca. Donc quitte à faire le samedi soir le moins glamour de tout l arc en ciel pop rock, Madame diebertranden a été priée de me suivre à l église de notre ancien Kiez de Kreuzberg pour aller voir le Dieu vivant de la folk, Will Oldham alias Bonnie Prince Billy. Dans son plus simple appareil (encore qu on l a connu plus dénudé dans ses concert d été où le texan risque parfois le short d athlétisme échancré et le marcel), guitare solo, ce grand homme nous a emmenés loin très loin avec ses chansons habitées, avec une voix toujours plus fragile et des réinteprétations illuminées de ses plus beaux titres. Le petit malin avait pris la précaution de mettre en premiere partie un demi Dieu de la guitare, Bishop machin chose, qui nous a scrupuleusement saoulé de toute sa technicité blues folk psyché. De quoi accueillir avec enthousiasme le beau Will. La suite, j aurais pu la commander : meilleurs morceaux de Letting Go (Love comes to me, Cursed Sleep sont dans les plus belles compos, je maintiens), puis enfilage de plus vieilles perles (You send your love to me, Master and Evereyone) et bien sur I see a Darkness. Vieux fans de Dylan et de Cash, pointus défenseurs de Coco Rosie et Banhart ou du José Bové Gonzales, il est temps de vous rendre à l évidence. God Will is the answer.

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